Ressources et idées pour l'école primaire. Décomposition des nombres, poésie, pédagogie
Mentionnons encore certains avantages de ce matériel :
J’ai fabriqué des plaquettes Herbinière-Lebert sur la recommandation de Rémi Brissiaud dans son manuel pour la grande section de 1994. J’en ai tant goûté les fruits dans mes classes de maternelle que j’ai cherché depuis lors à en savoir plus sur ce matériel injustement oublié comme le furent d’autres outils pionniers du début du XXème siècle : l’Initiateur mathématique de Jacques Camescasse[3] (vers 1910), adopté par le mouvement Freinet à ses débuts ; ou les « Constructive Counters » (vers 1920) de l’Australien W.R. Hill[4] qui furent l’un des tout premiers matériels mettant en valeur la base 10.
Après de longues recherches, je n’ai trouvé la trace que d’une poignée d’exemplaires des plaquettes Herbinière-Lebert pourtant éditées par Nathan pendant presque 50 ans, notamment celui conservé au Musée national de l’éducation à Rouen (photo ci-dessus).
Puis un mémoire espagnol de sciences de l’éducation m’a mis sur la piste d’un matériel contemporain britannique très proche, Numicon, dont j’ai acheté des exemplaires pour ma classe alors qu’en France je n’en connaissais pas d’utilisateur en dehors de parents d’enfants atteints du syndrome de Down.
J’ai appris plus tard que si les concepteurs de Numicon ne faisaient jamais référence à Suzanne Herbinière-Lebert c’est qu’ils se sont inspirés d’une autre pédagogue encore quelque peu influente aux États-Unis : Catherine Stern.
Son matériel, très semblable aux plaquettes Herbinière-Lebert, leur est postérieur. Je l’ai compris en découvrant une présentation d’ensemble du matériel Herbinière-Lebert d’initiation au calcul : dans le compte-rendu du Congrès international pour l’enfance de 1931 organisé sous la présidence de Suzanne Herbinière-Lebert. Là j’appris que la version la plus répandue des plaquettes Herbinière-Lebert datait de 1923 et que des articles de la revue L’Éducation enfantine les avaient présentées dès 1926. Je découvris aussi dans le compte-rendu du congrès une autre version du matériel dont les planchettes Stern sont encore plus proches : des plaquettes trouées, accompagnées d’unités mobiles insérables, qui ne furent pas rééditées après la seconde guerre mondiale alors qu'elles présentent un intérêt certain.
Les plaquettes Herbinière-Lebert ne devaient donc rien aux planchettes Stern. Il restait à élucider leur lien avec le matériel Montessori qui les précédait. Suzanne Herbinière (et Catherine Stern de même) reconnait une dette envers Maria Montessori mais aussi une vraie originalité. C’est ce que j’ai découvert en consultant la première présentation des plaquettes Herbinière-Lebert dans le catalogue des éditions Fernand Nathan de 1931 à l’Institut Mémoire de l’Edition Contemporaine près de Caen : « Guidée par ce principe montessorien qui consiste à matérialiser chaque quantité et à la présenter sous la forme d’un tout, Madame Herbinière-Lebert, modifiant heureusement l’idée initiale, adopte la présentation des quantités sous l’aspect de figures numériques ». En étudiant les manuels Montessori, dans les versions antérieures à la création des plaquettes Herbinière-Lebert, j’ai pu préciser quels liens peuvent être établis entre les deux pédagogues : il s’agit pour Suzanne Herbinière-Lebert, comme pour sa devancière, de présenter chaque quantité discrète d’emblée comme un tout pour faire comprendre à l’enfant les relations entre les quantités mais aussi, au contraire de sa devancière, de décourager le comptage 1 à 1 et donc d’abandonner les représentations alignées (barres et perles) au profit d’une organisation spatiale qui favorise la décomposition des nombres.
L’origine de cette organisation spatiale m’a été aimablement suggérée par Jean-Paul Fischer [5] : celle de l’Allemand Born, au XIXème siècle. J’appris plus tard que sa configuration de points fut adoptée pour disposer des cylindres dans les 10 trous des plaques rectangulaires créées par l’Allemand Ernst Troelltsch en 1893, premier dispositif de ce genre, puis par le grand pédagogue allemand Johannes Kühnel à partir de 1916 (sous forme de ce que nous appelons aujourd’hui « cartes-éclair » ou de tableaux de 10 à 100 points occultables par des caches en carton). La configuration de Born marqua durablement les pays de langue allemande et probablement Catherine Stern.
Suzanne Herbinière-Lebert fut en tout cas la première à créer des plaques rectangulaires comportant non pas chacune 10 trous mais chacune de 1 à 10 trous. Elle fut aussi la première à découper les plaques en suivant le contour des configurations de points afin d’assembler plusieurs plaques pour former la représentation d’un nombre supérieur.
En m’intéressant au développement d’outils pédagogiques basés sur la configuration de Born j’ai rencontré des outils parfois proches, basés sur d’autres configurations, et j’ai suivi la piste de la configuration qui fut la plus sérieuse concurrente de celle de Born avec celle du dé et aussi la plus proche de celle de Born : celle de Wilhelm August Lay, basée sur 4 points disposés en carré, qui inspira notamment Heinrich Kempinsky et Hermann Kurtzweil en Allemagne, Alice Descoeudres en Suisse, Willy Schneider en Belgique, Eugène Delaunay en France. Les premiers grandes expériences scientifiques de didactique cherchèrent à départager Born et Lay autour de l’enjeu de la facilité de reconnaissance d’une petite quantité à travers sa représentation. Il me semble que Suzanne Herbinière-Lebert déplaça la question quand elle créa ses plaquettes au contour découpé suivant l’organisation spatiale des points : seule la configuration de Born permettait ce découpage et la question de l’usage didactique passait ainsi au premier plan.
J’ai voulu connaître les différents usages des plaquettes Herbinière-Lebert en m’appuyant sur les articles anciens dans la revue Éducation enfantine, les notices des jeux (difficiles à trouver), les manuels écrits par la pédagogue ou préfacés par elle, et enfin le manuel de Brissiaud, postérieur à la disparition des plaquettes. Par ailleurs, j’ai développé d’autres situations d’apprentissage avec les plaquettes Herbinière-Lebert.
L’histoire de ce matériel est donc aussi celle de choix didactiques toujours actuels : faut-il compter 1 à 1 et surcompter ou bien passer par la décomposition des nombres, le passage de 5 et de 10 ? Pour décomposer les nombres et les mettre en relation, faut-il utiliser des représentations de points alignés ou bien d’autres organisations spatiales de points ? Quelle(s) organisation(s) de points choisir ? Pour quels enjeux ?
Plus matériellement, les catalogues du matériel didactique Nathan m’ont renseigné sur la durée de commercialisation du matériel Herbinière-Lebert : presque 50 ans pour les plaquettes au contour épousant les configurations de points ; une dizaine d’année pour les plaquettes rectangulaires trouées avec unités cylindres à insérer. Ils nous montrent aussi l’évolution des présentations et des matériaux utilisés (en relief ou plat, rouge sur fond jaune ou jaune sur fond bleu foncé…, en cuir laqué, en carton, en bois, en plastique).
Je publierai prochainement quelques résultats de mes recherches. Commençons par la vie de Suzanne Herbinière-Lebert et les sources concernant son matériel.
« J’avais tout pour être une enfant difficile, une caractérielle. Ma mère est morte en me donnant le jour. J’ai été élevé par une grand-mère, puis par mon père et sa seconde femme… Je me suis mal entendue avec ma belle-mère : c’était une personne taciturne. Et moi j’étais la vie, le mouvement… J’ai dû partir pour gagner mon pain… Par la suite, je me suis mariée, je suis devenue veuve, je me suis retrouvée sans compagnon et sans enfant. C’est alors que je me suis vouée à l’éducation des enfants des autres[7]. »
Suzanne Lebert est née à Paris le 1er mars 1893 de l’union de Victor Lebert et d’Alice Dépersin qui meurt à sa naissance. Elle est élevée par sa grand-mère maternelle puis par son père et sa belle-mère[8]. Diplômée en études commerciales, elle enseigne en maternelle à partir de 1912. En 1920, à 27 ans, Suzanne épouse Jules Herbinière, instituteur âgé de 58 ans qui décèdera assez rapidement sans qu’ils aient conçu d’enfant. Elle présente son matériel d’enseignement en novembre 1923 à Paris au cours Pauline-Kergomard (cours normal des institutrices de la Seine) puis, en partie (notamment ses plaquettes et ses projets de cahiers d’exercices d’attention), au congrès de l’Association générale des Institutrices des écoles maternelles à Orléans en 1924. Pendant trois ans elle accueille « régulièrement chaque mois dans sa classe des inspectrices, des inspecteurs, un très grand nombre d’institutrices de la Seine et même des autres départements, de nombreuses délégations étrangères, à qui elle a longuement présenté son matériel[9]. »
En 1925 elle devient directrice d’école maternelle rue des Grands-Champs (Paris XXe) et obtient son certificat d’aptitude à l’inspection des écoles maternelles. A partir de 1926, la revue L’Éducation enfantine (Nathan) publie des planches illustrées du matériel de Suzanne Herbinière-Lebert accompagnées de ses articles. Elle présente encore une partie de son matériel (notamment ses projets de cahiers) au Congrès international de l’Éducation Nouvelle à Locarno en 1927. Nathan publie ses cahiers d’attention en 1927 et ses dominos en 1928. L’association Léopold-Bellan publie deux de ses conférences données en 1929, notamment celle sur l’ « Enseignement du calcul aux anormaux ». Présidente de la section de la Seine de l’Association Générale des Institutrices et Instituteurs des Écoles et classes Maternelles (AGIEM), elle organise en 1931 à Paris le premier Congrès international de l’enfance, à la suite duquel Nathan édite ses plaquettes d’initiation au calcul. Elle présente à nouveau son « initiation sensorielle au calcul » au Cours Pauline Kergomard en 1932 et en novembre 1933. Suzanne Herbinière-Lebert enchaîne ensuite les responsabilités : Directrice départementale des écoles maternelles en Côte d'Or[10] et en Saône-et-Loire (1934 à 1940), inspectrice (1936), inspectrice générale des écoles maternelles (1940), inspectrice générale de l'instruction publique, présidente de la Commission ministérielle pour l’Éducation préscolaire (1957). Elle participe aussi à la fondation de l'Organisation mondiale pour l’Éducation préscolaire (O.M.E.P.) dont elle prend la présidence de 1950 à 1954. Elle décède le 11 octobre 1985 au Chesnay (Yvelines).
Suzanne Herbinière-Lebert dirigea pendant une trentaine d’années la revue L’Éducation enfantine et la collection de livres du même nom chez Nathan. Elle conçut plusieurs matériels didactiques et manuels édités par Nathan.
Suzanne Herbinière-Lebert est à l’origine des premières activités graphiques à l’école maternelle (1927) avec ses cahiers d’« exercices graphiques d’attention[11]. » L’un de ces cahiers est dédié à la préparation au calcul.
- HERBINIERE-LEBERT Suzanne, Exercices graphiques d’attention appliqués aux exercices de crayonnage préparatoires au calcul (Cahier n°5), Nathan, 1927. Réédité en 1950 ou 1951 puis en 1964 sous le titre : Cherche et trouve… Exercices graphiques d’attention. Cahier n°5. Exercices sensoriels préparatoires au calcul.
- HERBINIERE-LEBERT Suzanne, Livre du maître pour les six cahiers d'exercices graphiques d'attention, Nathan, 1927.
Elle a surtout créé en 1923 un ensemble de matériels de calcul (et de lecture) présenté dans plusieurs publications avant d’être en partie édité :
- HERBINIÈRE-LEBERT Suzanne, « Initiation sensorielle au calcul », L’Éducation enfantine, numéros d’octobre 1926 à décembre 1926 [ ?]
- HERBINIÈRE-LEBERT Suzanne, « Initiation sensorielle », l’Éducation Enfantine, tous les numéros du 1er octobre 1927 au 1er juillet 1928.
- HERBINIÈRE-LEBERT Suzanne, « Initiation sensorielle », l’Éducation Enfantine, tous les numéros du 1er octobre 1928 au 1er juillet 1929.
- HERBINIÈRE-LEBERT Suzanne, « L’enseignement du calcul aux anormaux par l’initiation sensorielle », Bulletin du FCH, n° 8-9, [Foyer central d’hygiène physique, morale et mentale], mai-juin 1929, p. 11-22.
- GARCIN F., « Matériel Herbinière-Lebert », Supplément au N°8 du 20 février 1932 de l’Éducation Enfantine.
- GARCIN F., « Matériel Herbinière-Lebert », Supplément au N°9 du 10 mars 1932 de l’Éducation Enfantine.
- GARCIN F., « Cours Pauline Kergomard. Initiation sensorielle au calcul. Conférence Herbinière-Lebert », L’Éducation Enfantine, n°5, 20 décembre 1933 et n°6, 10 janvier 1934.
- Comité d’organisation du congrès, Compte-rendu du Congrès international de l’enfant Paris – 1931 – organisé par l’Association des Institutrices des Écoles maternelles et des Classes Enfantines publiques de France et des Colonies à l’occasion du cinquantenaire de l’École laïque 1881-1931, Nathan, 1933. [Suzanne Herbinière-Lebert avait été présidente du comité d’organisation.
Deux modèles de son matériel d’initiation au calcul ont été édités à partir de 1931 par Nathan :
- HERBINIERE-LEBERT Suzanne, Plaquettes Herbinière-Lebert pour l'éducation sensorielle et l'initiation sensorielle au calcul, Nathan, 1931.
- HERBINIERE-LEBERT Suzanne, Plaquettes Herbinière-Lebert trouées et chiffrées avec éléments mobiles, Nathan, 1931.
Les notices accompagnant éventuellement ce matériel ont été complétées en 1956 par deux « cahiers de calcul » :
- HERBINIERE-LEBERT Suzanne, Combien font ? Cahier de calcul pour les enfants de 5 à 7 ans. Exercices d’application et de contrôle, Fernand Nathan, 1956. Premier cahier : la dizaine. Deuxième cahier : la centaine.
Elle préfaça aussi deux ouvrages qui s’appuient sur son matériel de calcul :
- MIALARET Gaston, Pédagogie des débuts du calcul, Fernand Nathan, première édition 1955, édition remaniée 1965.
- FARENG R. & FARENG M., L'apprentissage du calcul avec les enfants de 5 à 7ans. Paris, Fernand Nathan, série « Comment faire ? », collection « L’éducation enfantine » dirigée par S. Herbinière-Lebert, 1966.
Gonzague Jobbé-Duval, octobre 2018. Révision et compléments juillet 2020.
Pour tout savoir sur son matériel pédagogique :
Gonzague Jobbé-Duval, "Les plaquettes Herbinière-Lebert (1923). Born (1867), Schneider (1899), Brissiaud (1989), Numicon (1996) et au-delà, enquête sur une collection témoin organisée de manière à construire les nombres comme "relations entre des quantités", A tâtons, http://goupil.eklablog.fr/les-plaquettes-herbiniere-lebert-1923-origines-concurrents-et-enjeux-a-a207526198
"Bravo pour cette recherche en histoire des pratiques pédago".
— Rémi Brissiaud (@BrissiaudRemi) May 29, 2019
NOTES
[1] D’autres outils mettant en valeur, quant à eux, le repère 5 : doigts des deux mains ; dés sans le nombre 6 ; réglettes Picbille de Rémi Brissiaud ; tuiles de Karen Fuson développées d’après certaines pratiques japonaises, mesurant un pouce carré ou 5 pouces sur 1 (matériel Math Expressions).
[2] BRISSIAUD Rémi, « Pourquoi l’école a-t-elle enseigné le comptage-numérotage pendant près de 30 années ? Une ressource à restaurer: un usage commun des mots grandeur, quantité, nombre, numéro, cardinal, ordinal, etc. », octobre 2014. Texte en ligne : http://www.cfem.asso.fr/debats/premiers-apprentissages-numeriques/Brissiaud_UneRessource aRestaurer.pdf
[3] CAMESCASSE Jacques, Notice sur l'initiateur mathématique... jeu de petits cubes rendant facile dans la famille et à l'école la mise en pratique de « Initiation mathématique » de C.-A. Laisant, 1910. CAMESCASSE Jacques, « L’initiateur mathématique », L'imprimerie à l'école n°45 - octobre 1931. FAURE R., « Un matériel trop ignoré : le Camescasse », L’Éducateur prolétarien, novembre 1957. FREINET Célestin, « La vie de l’Institut », L’Éducateur n°18, juin 1960. AUVINET Jérôme, « De l’usage des récréations pour une Initiation mathématique selon Charles-Ange Laisant », Bulletin de l’Association des professeurs de mathématiques de l'enseignement public (APMEP) n°523, mars-avril 2017.
[4] HILL W.R., Mathematics simplified: Arithmetic, algebra, geometry, trigonometry and calculus for kindergarden, infant, primary and high schools. Sydney: George B. Philip & Son: Pitt Street, 1920. Cf. CARNEY John W., Effectiveness of using structured aids in learning number concepts for middle primary school children, Research Master thesis, Victoria University of Technology, Australia, 1997.
[5] Professeur émérite de psychologie à l’Université de Lorraine.
[6] Sources : DELCHET R., « Suzanne Herbinière-Lebert », in CAMBON, DELCHET et LEFEVRE, Anthologie des pédagogues contemporains, P.U.F., 1974. GODET Claire, « Suzanne Herbinière-Lebert : le monde secret des tout-petits », xxx, 1970 ? GARCIN F., « Mme Herbinière-Lebert », L’Éducation enfantine n°7, 1er février 1932, pp. 76-77. LIBRECOURD Alexandre, « Suzanne Herbinière-Lebert. Madeleine Abadie », L’Éducation enfantine n°8, avril 1996. HERBINIERE-LEBERT Suzanne, « Initiation sensorielle » L’Éducation enfantine n°5, 20 décembre 1927 (cf. Note de la rédaction).
Pour connaître sa pensée : HERBINIERE-LEBERT Suzanne, "Le rôle de l'école maternelle dans la première éducation", Enfance, année 1954, 7-1, pp. 1-11.
À paraître : « Suzanne Herbinière-Lebert. Promotion, diffusion et défense de l’école maternelle française », in Laurent Gutierrez et Béatrice Haenggeli-Jenni (dir.), Places et rôles des femmes dans la promotion des idées et des pratiques de l’éducation nouvelle en France au XXe siècle.
[7] GODET Claire, « Suzanne Herbinière-Lebert : le monde secret des tout-petits », xxx, 1970 ? Photo issue du même article.
[8] Lucile Boucher.
[9] Note de la rédaction dans HERBINIERE-LEBERT Suzanne, « Initiation sensorielle » L’Éducation enfantine n°5, 20 décembre 1927.
[10] Elle habitait alors Dijon, 3 rue du Docteur Durand. Cf. correspondance Nathan (IMEC).
[11] Décriés par le mouvement Freinet.